Bien que nous ayons constaté les effets transformateurs de l’IA dans Gmail, Docs, YouTube et Drive, le géant de la technologie s’est également aventuré dans un territoire plus critique : la santé. L’une de ses initiatives révolutionnaires est le développement d’un « microscope à réalité augmentée » (ARM) conçu pour aider les médecins à détecter précocement le cancer.
Collaborant étroitement avec le ministère de la Défense, l’ARM de Google représente une fusion de technologie de pointe et d’expertise médicale. Cet appareil innovant intègre des améliorations de l’IA qui fournissent des indicateurs visuels en temps réel, tels que des cartes thermiques et des limites d’objets, révolutionnant ainsi la façon dont les pathologistes examinent les échantillons biologiques.
La voie vers la détection précoce du cancer : le microscope IA de Google peut-il ouvrir la voie ?
Dans un récent dépôt de brevet, Google a décrit son ARM comme un « microscope du type utilisé par un pathologiste pour visualiser des lames contenant des échantillons biologiques tels que des tissus ou du sang ». Ce qui distingue ce microscope est sa capacité à projeter des améliorations sur le champ de vision en temps réel à mesure que la lame est manipulée, offrant ainsi des informations inestimables aux pathologistes.
Ces améliorations servent d’aide, fournissant aux pathologistes des informations vitales pour caractériser ou classer l’échantillon. Par exemple, l’ARM peut aider à identifier la présence de cellules cancéreuses ou d’agents pathogènes dans l’échantillon, révolutionnant ainsi potentiellement le diagnostic et le traitement précoces des maladies.
Un aspect notable du projet ARM de Google est son engagement à compléter, plutôt qu’à remplacer, les microscopes existants que l’on trouve couramment dans les hôpitaux et les cliniques. L’objectif est de créer un système facilement intégrable dans l’infrastructure des établissements de santé. Les microscopes équipés d’ARM offrent une multitude de retours visuels, notamment du texte, des flèches, des contours, des cartes thermiques et des animations. Chacun de ces éléments peut être adapté pour répondre à des objectifs d’évaluation spécifiques, fournissant ainsi aux pathologistes un outil puissant pour améliorer leurs capacités de diagnostic.
Bien que l’ARM ne soit pas encore utilisé pour diagnostiquer les patients, 13 prototypes seraient actuellement en cours de test. Ces prototypes devraient aider les médecins dans leurs tâches cliniques quotidiennes, améliorant potentiellement la précision et l’efficacité des diagnostics.
L’incursion de Google dans le secteur de la santé fait partie de son initiative plus large visant à exploiter le potentiel de l’IA dans divers domaines. Dans le cadre d’un développement récent, la société a testé un chatbot génératif à IA conçu pour fournir aux utilisateurs des leçons de vie et des conseils lorsqu’ils se sentent déprimés. Connu sous le nom de Bard, ce chatbot témoigne de l’engagement de Google à explorer la myriade d’applications de l’IA.
De plus, DeepMind, la filiale IA de Google, travaille activement sur 21 types différents de solutions basées sur l’IA. En collaboration avec l’entrepreneur Scale AI, Google a évalué la capacité de son chatbot à répondre aux requêtes intimes, soulignant ainsi l’engagement de l’entreprise à tirer parti de l’IA pour le bien de la société.
En conclusion, le microscope à réalité augmentée de Google représente une avancée significative dans l’intégration de l’IA dans les soins de santé. En fournissant des améliorations visuelles en temps réel et en aidant les pathologistes dans leur travail critique, l’ARM a le potentiel de révolutionner la détection et le diagnostic du cancer. L’engagement de Google à améliorer les infrastructures de santé existantes tout en explorant les possibilités illimitées de l’IA souligne son rôle central dans l’élaboration de l’avenir des soins de santé et de la technologie. À mesure que nous avançons, nous ne pouvons qu’attendre des innovations plus révolutionnaires de la part de ce géant de la technologie.
Crédit image en vedette : Institut national du cancer/Unsplash