Les jours somptueux de lourds salaires du fondateur semblent s’estomper au coucher du soleil. Pilot – un cabinet comptable desservant des startups et des petites entreprises – a publié son Rapport de salaire du fondateur 2025Et les chiffres racontent une histoire qui donne à réfléchir: la rémunération des fondateurs médians a chuté de 43% dramatique au cours de la dernière année.
Sur la base des données de près de 2 000 fondateurs, le rapport dépeint une image d’un monde de startup aux prises avec un paysage de financement plus dur, où l’efficacité du capital n’est pas seulement un mot à la mode mais une stratégie de survie.
« Les données sont super claires – les fondateurs repensent la rémunération », a déclaré Wateem Daher, co-fondateur et président exécutif de Pilot. «Nous voyons que les fondateurs passer des appels plus intelligents pour prolonger la piste tout en décrivant une compensation personnelle raisonnable. C’est un contraste frappant avec les années précédentes et signale un écosystème qui devient sérieux sur la discipline financière – ce qui devrait se produire.»
La grande goutte
Le titre est austère: le salaire du fondateur médian est passé de 132 000 $ en 2024 à 75 000 $ en 2025. Pour mettre cela en perspective, près de deux fois plus de fondateurs (60%, contre 37%) ramènent maintenant moins de 100 000 $ par an. Cela indique que les fondateurs resserrent leurs ceintures, hiérarchisant la santé financière de leur entreprise sur leurs chèques de paie.
Cependant, ce n’est pas tout le malheur et la morosité sur le front salarial. Le rapport révèle également que le pourcentage de fondateurs ne prenant aucun salaire a diminué. Seulement 5,4% des fondateurs ont déclaré avoir pris aucun salaire, en baisse de 9% l’an dernier. Cela suggère que si les salaires sont en baisse dans l’ensemble, de plus en plus de fondateurs prennent au moins une forme de compensation.
Le financement de VC sèche, les fleurs de bootstrap
Le rapport pilote met en évidence un lien clair entre la baisse des salaires des fondateurs et les défis du monde du capital-risque (VC). Avec le financement de VC plus difficile à sécuriser et le temps entre les cycles de financement en expansion, de nombreux fondateurs ressentent le pincement.
Cette rareté de financement a également conduit à une augmentation de l’amorçage. Le pourcentage de sociétés bootstrapées qui s’appuient sur l’autofinancement a bondi de 77% significatives au cours de la dernière année. En 2025, 18% des fondateurs interrogés ont signalé un bootstrap leurs entreprises, contre 11,5% en 2023 et 10,3% en 2024. Cette augmentation de l’amorçage indique que les entrepreneurs recherchent des voies alternatives vers la croissance dans un environnement de financement plus stricte.
Fondateurs de l’IA: l’exception à la règle
Au milieu de la tendance générale de la baisse des salaires des fondateurs, il y a une exception notable: Startups IA. Les fondateurs des startups de l’IA, maintenant 40% des répondants (contre 14% l’année dernière), ont déclaré une compensation médiane plus élevée de 90 000 $. Cela reflète l’enthousiasme continu des investisseurs et la demande du marché pour les entreprises axées sur l’IA.
Cependant, même les fondateurs de l’IA ne sont pas à l’abri de la tendance plus large. Leurs salaires moyens ont également diminué, de 135 000 $ en 2024 à 90 000 $ en 2025, une baisse de 33%. Cela suggère que si l’IA reste un secteur chaud, la pression pour l’efficacité du capital a un impact sur les fondateurs à tous les niveaux.
Dans le secteur de l’IA, les salaires varient considérablement en fonction de l’application spécifique. Les fondateurs de l’IA travaillant dans Big Data ont déclaré les salaires moyens les plus élevés à 154 069 $, tandis que ceux de l’IA marketing ont déclaré en moyenne 81 516 $.
Le facteur d’abordabilité
Alors, comment les fondateurs déterminent-ils leur compensation dans ce nouvel environnement? Le rapport pilote révèle que le facteur le plus courant est «ce que la startup peut se permettre». 31% des fondateurs significatifs ont cité cela comme leur considération principale. Cela souligne l’accent mis sur la prudence financière et la préservation des paroles.
Fait intéressant, les fondateurs qui ont comparé leurs salaires contre les taux du marché ont gagné beaucoup plus – 79% plus en moyenne – que ceux qui ont priorisé l’abordabilité. Cela suggère que même si les contraintes financières sont un moteur majeur, certains fondateurs privilégient toujours la compensation compétitive.
Autres résultats clés
Le rapport pilote met également en lumière plusieurs autres facteurs influençant la rémunération des fondateurs:
- Niveaux de financement: Sans surprise, les salaires ont tendance à augmenter avec la quantité de financement levé. Cependant, Pilot note que ce n’est pas la corrélation la plus forte et doit être pris en compte aux côtés d’autres facteurs.
- Taille de l’entreprise: Les salaires augmentent généralement avec les revenus de l’entreprise et le nombre d’employés à temps plein, mais ont tendance à se déplacer après un certain point.
- Phase de l’entreprise: Les fondateurs des phases «croissance» ou «optimiser» du cycle de vie de leur entreprise ont tendance à se payer davantage. En moyenne, les fondateurs en mode de croissance se paient 20% de plus.
- Géographie: L’emplacement joue un rôle important dans la rémunération des fondateurs, reflétant principalement le coût de la vie. Les salaires ont chuté dans toutes les régions cette année, mais certaines régions ont connu des baisses plus importantes que d’autres.
Un appel à l’équilibre
Le rapport pilote souligne qu’il n’y a pas de nombre magique pour la rémunération des fondateurs. Il s’agit plutôt de trouver un équilibre entre la durabilité personnelle et les besoins financiers de l’entreprise.
« Comprendre où vous vous situez dans le paysage actuel économe en capital est la façon dont vous construisez des entreprises qui survivent lorsque les choses deviennent difficiles », a déclaré Daher. « Il ne s’agit pas seulement de réduire les coûts – il s’agit de prendre des décisions stratégiques qui équilibrent la durabilité personnelle avec la préservation des pains. »
En d’autres termes, les fondateurs doivent se payer suffisamment pour rester concentrés et motivés, mais pas tellement qu’il met en danger l’avenir de leur entreprise. C’est une promenade sur la corde raide, mais dans le climat économique d’aujourd’hui, c’est une nécessité.