Perplexity, le moteur de réponses à AI-AI, étend son initiative de partage des revenus pour inclure le contenu a fait surface via son navigateur Web Comet. Cette décision s’appuie sur le programme lancé l’année dernière, visant à compenser les éditeurs dont le contenu est utilisé dans la plate-forme d’IA de Perplexity. L’expansion vise à répondre aux préoccupations concernant l’utilisation du contenu des éditeurs par les systèmes d’IA.
Perplexity a affecté 42,5 millions de dollars à la distribution aux éditeurs participant au programme de partage des revenus en fonction de Bloomberg. Cette allocation a l’intention de fournir un soutien financier aux créateurs de contenu dont le travail contribue aux fonctionnalités du navigateur de comète et des services de perplexité axés sur l’IA. Le financement de ces paiements provient de l’abonnement Comet Plus introduit.
Aravind Srinivas, PDG de Perplexity, a déclaré: «L’IA aide à créer un meilleur Internet, mais les éditeurs doivent toujours être payés. Nous pensons donc que c’est en fait la bonne solution, et nous sommes heureux de faire des ajustements en cours de route.» Sa déclaration souligne l’engagement de l’entreprise à établir un modèle durable pour la rémunération du contenu à l’ère de l’IA.
Dans le cadre du programme élargi, les éditeurs peuvent générer des revenus grâce à plusieurs avenues. Ceux-ci incluent des cas où les robots de navigateur Comet rayent le contenu de leurs sites Web, lorsque l’assistant AI du navigateur présente le contenu de ces sites aux utilisateurs, et lorsque l’agent d’IA visite des sites Web pour effectuer des actions spécifiques. Cette approche à multiples facettes vise à capturer de manière approfondie les différentes façons dont le contenu de l’éditeur contribue à l’écosystème de perplexité.
L’abonnement Comet Plus, au prix de 5 $ par mois, sert de mécanisme de financement pour le programme de partage des revenus. Les abonnés à Comet Plus ont accès à une sélection organisée de contenu des éditeurs participants, créant un lien direct entre les abonnements utilisateur et la rémunération de l’éditeur.
Bien que la perplexité n’ait pas divulgué les noms spécifiques des éditeurs participant actuellement au programme, Jessica Chan, responsable des partenariats des éditeurs chez Perplexity, a indiqué que des discussions sont en cours avec des partenaires existants tels que le temps et la fortune. Ces discussions suggèrent un effort continu pour élargir la portée et l’impact de l’initiative de partage des revenus.
Chan a décrit le modèle de revenus basé sur le trafic Web existant comme «un ancien modèle». Elle a ajouté: «Nous voulons juste créer une nouvelle norme de compensation.» Cette perspective met en évidence l’ambition de Perplexity d’établir une structure de rémunération plus équitable et pertinente pour les éditeurs dans le paysage numérique en évolution.
L’annonce du programme de partage des revenus de Perplexity a coïncidé avec le dépôt d’une action en justice contre la société par deux éditeurs de journaux japonais, Asahi Shimbun et Nikkei. Le procès, déposé au tribunal de district de Tokyo, allègue une violation du droit d’auteur lié à la reproduction de leurs articles. Les éditeurs recherchent une injonction pour empêcher la perplexité de continuer à reproduire leur matériel protégé par le droit d’auteur. En plus de l’injonction, chaque maison d’édition demande 2,2 milliards de JPY de dommages-intérêts.





