Uber a lancé son programme « Go Electric » à New York, en Californie, au Colorado et au Massachusetts, offrant aux conducteurs une subvention en espèces de 4 000 $ pour acheter des véhicules électriques après l’expiration d’un crédit d’impôt fédéral. L’initiative soutient l’objectif de l’entreprise d’atteindre des déplacements 100 % électriques d’ici 2030. Le programme représente un renversement de politique pour l’entreprise, qui passe d’une position non interventionniste à un subventionnement direct des achats de véhicules électriques par les conducteurs. La subvention de 4 000 $ est structurée pour combler le déficit financier des conducteurs créé par l’expiration du crédit d’impôt fédéral pour véhicules électriques de 7 500 $. Lorsqu’elle est combinée à des incitations locales, telles que le programme MOR-EV dans le Massachusetts et le programme Clean Fleet du Colorado, l’initiative est conçue pour potentiellement réduire le coût total de possession d’un véhicule électrique à un niveau inférieur à celui des voitures à essence. Un soutien financier supplémentaire est disponible sous forme de paiements basés sur la performance. Au Colorado, les conducteurs peuvent gagner 200 $ pour chaque tranche de 100 trajets en véhicule électrique effectués, avec un maximum cumulatif de 4 000 $. Ce programme est promu parallèlement aux crédits d’impôt de l’État et à l’accès à des catégories de courses exclusives comme Uber Electric et Comfort Electric. Un autre élément est l’« incitation zéro émission », qui offre aux conducteurs des primes allant de 100 $ à 250 $, selon la ville, pour avoir effectué un trajet en véhicule électrique. Pour soutenir ces programmes financiers, Uber a également élargi ses partenariats pour améliorer l’accès des conducteurs aux infrastructures de recharge rapide. Les investissements de l’entreprise dans ces incitations et collaborations en matière d’infrastructure visent à encourager l’adoption des véhicules électriques au sein de son réseau de conducteurs tout en faisant face aux défis existants liés aux coûts d’achat élevés des véhicules et à la disponibilité des recharges.





